Perdre de l’influence sans perdre son poste : un risque courant chez les cadres dirigeants
Guide 120 défauts avouables en entretien
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Dans ce guide, vous retrouverez 120 défauts avouables en entretien classés par métier.
Vous donnez beaucoup. Vous livrez dans les temps. Vous tenez les dossiers sensibles. Et pourtant… vous souffrez d’un manque de reconnaissance au travail.
Pas de mot. Pas de signal. Pas de perspective claire.
Le sentiment est diffus mais tenace : vous n’êtes pas reconnu(e) à la hauteur de ce que vous apportez.
Ce n’est pas juste un sujet d’ego. Ce n’est pas non plus une envie de projecteurs.
C’est un besoin professionnel fondamental :
→ savoir que ce que vous faites a de la valeur — et qu’il est perçu comme tel.
Et si ce besoin n’est pas nourri, il se transforme.
En doute. En fatigue. En retrait.
Voici pourquoi le manque de reconnaissance au travail peut toucher même les plus compétents, et comment y répondre sans trahir qui vous êtes.
Pourquoi le manque de reconnaissance arrive, même quand on est compétent
On vous a appris à bien faire. À livrer. À assurer. À rester professionnel.
Mais dans la réalité de l’entreprise, cela ne suffit pas. Ce qui est reconnu, ce n’est pas ce qui est fait. C’est ce qui est vu, nommé, revendiqué, associé à une image claire.
Et c’est là que se joue le décalage.
- Vous portez les projets en profondeur. Mais un collègue, plus visible, s’en attribue la dynamique.
- Vous restez mesuré(e), posé(e), lucide. Mais on retient davantage celui qui parle avec assurance, même à vide.
Ce n’est pas que vous n’êtes pas bon.
C’est que votre valeur n’est pas lisible dans les grilles implicites de reconnaissance. Selon Harvard Business Review, ce décalage entre contribution réelle et visibilité est courant chez les profils discrets mais compétents.
Ce que la reconnaissance vous apporte vraiment (et pourquoi elle est stratégique)
La reconnaissance ne sert pas qu’à se sentir mieux. Elle a un effet politique et structurel dans votre parcours :
- Elle vous rend légitime aux yeux des décideurs.
- Elle vous rend mobilisable sur les projets à fort impact.
- Elle vous protège dans les périodes de tension ou de transformation.
- Elle vous donne plus de poids… sans que vous ayez à lever la voix.
Sans reconnaissance visible, vous restez l’exécutant fiable — pas le ou la “figure” à qui on pense quand il faut construire la suite.
Trois signaux que votre travail est sous-estimé
Il existe plusieurs formes de manque de reconnaissance au travail, mais certains signes sont récurrents. Vous ne recevez peut-être pas de reproches mais il y a des signes qui ne trompent pas :
1. On vous consulte tardivement… ou plus du tout
Vous découvrez des décisions après coup. On vous informe, mais on ne vous implique pas
2. Vos idées sont reprises… sans votre nom
Vous proposez. Vous apportez mais au moment où les choses avancent, votre trace a disparu.
3. Vous êtes apprécié(e)… mais pas projeté(e)
On vous dit “merci”, “bravo”… mais jamais “on pense à vous pour la suite”.
Vous êtes reconnu pour ce que vous faites. Pas pour ce que vous portez.
Et c’est précisément là que vous perdez du pouvoir d’action.
Comment réagir, face au manque de reconnaissance, sans jouer un rôle qui ne vous ressemble pas ?
Non, il ne s’agit pas de “se vendre. Ni de forcer un style qui n’est pas le vôtre.
Mais il s’agit de reprendre la main. Et pour ça, vous avez plusieurs leviers stratégiques :
Clarifier ce que vous incarnez :
Ce que vous faites est utile.
Mais ce que vous représentez, ce que vous apportez dans le collectif… est-ce que c’est clair pour les autres ?
Rendre vos résultats visibles
Non pas en faisant des listes. Mais en raccrochant vos actions aux enjeux de l’entreprise.
Faire le lien entre votre travail et la stratégie. C’est là que la reconnaissance se joue.
Parler au bon niveau
Pas à tout le monde. Pas à n’importe quand.
Mais au bon moment, dans les bons cercles, avec une parole qui porte.
Travailler votre posture de leadership
Même sans poste de direction.
La reconnaissance vient quand vous posez un cadre, une vision, une orientation — pas seulement quand vous exécutez.
Et si la vraie question était : quelle place voulez-vous occuper ?
Il ne s’agit pas de courir après l’attention.
Mais de savoir où vous voulez être, et comment vous voulez être perçu(e).
- Quel est le rôle que vous voulez tenir dans l’organisation ?
- Quelle empreinte voulez-vous laisser dans les décisions ?
- Quelle image voulez-vous que votre nom évoque quand vous n’êtes pas dans la pièce ?
Ce sont des questions de positionnement stratégique.
Et elles peuvent se travailler, sans changer de personnalité.
Le manque de reconnaissance au travail n’est pas un signe de faiblesse. C’est souvent un signal qu’il est temps d’évoluer, de réajuster, de reprendre sa place.
Si vous ne le faites pas, ce sont les autres qui décideront pour vous. Et dans les organisations complexes, le silence coûte cher.
Vous n’avez pas besoin de vous transformer. Mais vous avez tout à gagner à reprendre la main avec lucidité.
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Karen Tuyserne
Coach carrière depuis 15 ans, je suis diplômée de l’Université Paris Dauphine et maman de 2 enfants.
Diplômée d’un Master 2 en Mathématiques et d’un Master 2 en Marketing à l’Université Paris Dauphine, j’ai occupé pendant 10 ans différentes fonctions à responsabilités en finance de marché, agence de communication, culture, banque et assurance.
En parallèle, j’organisais, sur mon temps libre, des ateliers de coaching emploi.
En 2019, j’ai créé mon organisme de formation et ma chaîne YouTube dont les vidéos ont été vues par plus de 2 millions de personnes.
Ma mission : aider les cadres, les managers et les cadres supérieurs à reprendre le pouvoir sur leur carrière.
