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Quels défauts citer en entretien d’embauche ?
« Et maintenant, donnez-moi vos trois principaux défauts ». Mais pourquoi me pose-t-on cette question ? Souvent redoutée par les candidats, cette question ne manque jamais de surgir à un moment ou à un autre lors d’un entretien d’embauche. Est-ce une question piège ? Un moyen pour le recruteur de tester le candidat ? Les défauts peuvent-ils constituer des points négatifs contre l’embauche au poste demandé ? Comment rester honnête et professionnel dans une telle situation ?
Pas de doute, que cette question puisse vous effrayer vu que le recruteur en vous posant cette question va chercher les raisons pour lesquelles il ne devrait pas vous embaucher à ce poste …[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Beaucoup de candidats sont à la recherche de la meilleure réponse à la question “Quels sont vos principaux défauts ?”
C’est souvent un vrai dilemme.
- Si vous avez une faiblesse qui pourrait compromettre vos chances d’être embauché, pourquoi devriez-vous la révéler ? Non, vous ne devriez pas.
- Par ailleurs, vous ne voulez pas non plus donner l’impression de mentir en inventant des « faux » défauts.
De nombreux candidats me demandent, donc, de travailler, avec eux, cette question “piège” pour préparer leur entretien d’embauche. En tant que coach emploi, je vous propose de traiter de cette question en détail – Savoir répondre à la question « Quels sont vos principaux défauts? » – afin de vous donner un avantage sur les autres candidats.
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Conseils entretien d’embauche : Défauts – Répondre à la question « Citez-moi 3 défauts »
Pour donner la meilleure réponse, vous devez d’abord vous mettre à la place du du recruteur. Quels sont les objectifs de cette question ? Pourquoi tous les recruteurs la posent-ils ? Comment permet-elle au recruteur de vous juger ? Quelles sont ses motivations ?
1) Que veulent savoir les recruteurs quand ils vous demandent vos défauts ?
C’est vrai, après tout, tout le monde déteste cette question. Et ces recruteurs qui vous la posent, eux-mêmes l’ont certainement déjà redoutée lorsqu’ils avaient eu à passer des entretiens avant d’accéder à la position qu’ils occupent actuellement. Alors pourquoi persistent-ils à la poser.
Personnellement, je trouve cette question sans grand intérêt. Les recruteurs ont parfaitement conscience que la majorité des candidats auront tendance à donner des « faux » défauts qui ne révèleront rien sur leur personnalité. Pour moi, des questions telles que « Parlez-moi de votre plus gros échec » ou « Quelle est la réalisation dont vous êtes le/la plus fier/fière sur le plan professionnelle ? » sont éminemment plus pertinentes. Mais les recruteurs semblent insister pour poser cette question, et c’est la raison pour laquelle il faut la travailler et se mettre dans la tête du recruteur.
C’est qu’outre vous mettre dans une situation inconfortable, cette question permet de vérifier quatre choses :
- Comment gérez-vous les défis ? – Comment vous réagissez si vous êtes mis sous pression et comment vous conservez votre sang froid.
- Votre honnêteté – Êtes-vous capable de parler d’une de vos véritables faiblesses, de prendre du recul sur vous et de vous auto-évaluer en étant honnête.
- Votre réactivité – Non seulement, les recruteurs veulent voir que vous êtes capable d’identifier une faiblesse mais ils veulent, aussi, savoir les mesures que vous mettez en place pour y faire face.
- Prennent-ils un risque en vous embauchant ?
Gardez à l’esprit que les recruteurs ne sont pas intéressés par votre réponse en elle-même mais par vos réactions, par votre langage corporel quand vous répondez à cette question piège. Il est donc essentiel de rester serein et de parler avec assurance lorsque vous attaquez cette question.
Comment pouvez-vous donner l’impression d’être une personne de confiance et une personne avec qui on peut travailler facilement en répondant à cette question ? Nous allons y répondre dans cet article.
2) Comment répondre à la question “Donnez moi 3 défauts” en entretien d’embauche ?
Pour garder son calme face à cette question, voici une recette simple que je propose à tous les candidats que je coache au quotidien :
a) Répondre à la question
b) Faire état d’un véritable défaut
c) Choisir un défaut mineur
a) Répondre à la question (!)
N’essayez pas de convaincre un recruteur que vous n’avez pas de défaut. Combien de candidats essayent de détourner la question, de passer par mille détours dans l’espoir de trouver une quelconque inspiration ou de changer le sujet ? Rien de plus irritant pour le recruteur qui a posé cette question pour une raison précise, comme on vient de le spécifier, et qui note donc votre incapacité à identifier vos propres défauts. Pire encore, vous risquez alors de passer pour une personne arrogante ou même malhonnête, et manquant d’intégrité. Il est très important que vous soyez capable de répondre à cette question des défauts mais sans vous pénalisez. Je vais vous expliquer comment le faire dans la suite de cette article.
b) Faites état d’un véritable défaut
Nous avons tous des défauts. Personne n’est parfait et vous ne devriez pas faire semblant d’être une personne parfaite. En faisant l’effort de réfléchir à vos faiblesses et de les exposer à votre recruteur, vous lui démontrez déjà votre capacité à prendre du recul sur vous-même et à accepter vos défauts ou erreurs. C’est le premier pas pour ensuite vous améliorer.
Imaginez par exemple deux candidats A et B, qui ont pour défaut commun d’être parfois mal organisés :
- Le candidat A n’ose pas le dire et explique qu’il n’a pas de défaut. Il suscite la défiance du recruteur, ou passe pour un arrogant. Le recruteur est donc peu enclin à l’employer : pourra-t-il lui faire confiance ?
- Le candidat B reconnaît simplement : « Il m’est arrivé qu’on me reproche d’être mal organisé. Lors de mon ancien travail, j’avais connu une semaine difficile, où j’ai oublié de lire mes 200 mails non ouverts, enchaîné des réunions, dû en décaler certaines de dernière minute, et ce fut l’enfer pour moi. Je crois que ça m’a servi de bonne leçon. Depuis, j’ai beaucoup travaillé sur ce défaut, pour l’enrayer complètement. J’utilise de nouveaux outils de gestion du temps et des tâches, j’ai appris à déléguer tout en conservant mes responsabilités, et j’ai instauré des méthodes de suivi, que ce soit pour des travaux en équipe ou dans ma vie personnelle. J’ai appris à quel point une bonne organisation était indispensable pour mener correctement un projet, et aujourd’hui encore j’aime découvrir de nouvelles méthodes d’organisation. »
Le candidat B, à l’inverse du candidat A, a simplement exposé le problème, selon le schéma suivant :
Je sais que j’ai ce défaut
>> alors j’ai cherché les moyens d’y remédier
>> aujourd’hui je suis parvenu à tel résultat
Si vous étiez recruteur, n’auriez-vous pas confiance en lui pour être toujours capable de rebondir sur ses erreurs et d’être pro-actif pour se corriger ? Agir ainsi montrera non seulement vous êtes honnête, mais que vous êtes une personne capable d’identifier ses axes de progression et que vous cherchez, sans cesse, à vous dépasser.
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c) Choisir un défaut mineur
Bien évidemment, nous n’allons pas nous mentir : en tant que candidat, vous chercher à faire bonne impression, et vous ne souhaitez pas faire peur à votre recruteur. Si je recommande l’honnêteté, je vous conseille également de l’être sur des défauts mineurs. Car après tout, vous n’êtes pas obligés de tout dire, et ne pas dire, ce n’est pas mentir !
Ne donnez donc jamais un défaut qui aurait un impact négatif sur votre travail.
Si vous faites cela, à quoi bon continuer l’entretien ? Auriez-vous, vous, à la place du recruteur, envie de recruter quelqu’un qui vous explique sincèrement qu’il est incapable de rendre un bon travail sans erreurs ?
Car, avant tout, le recruteur n’est pas un psychologue auquel vous allez vous confier, mais une personne qui cherche les meilleurs atouts pour une équipe donnée. C’est la raison pour laquelle je vous recommande plutôt de ne toujours que sélectionner des défauts neutres ou à faible impact négatif sur votre travail. D’ailleurs, si le recruteur vous demander de donner trois défauts, il est généralement toléré de n’en donner que deux et de faire l’impasse sur la troisième. Mais cela implique d’être clair sur les deux défauts cités.
Enfin, il n’est pas conseillé de ne pas parler d’une de vos forces comme une faiblesse. Les recruteurs connaissent ces réponses toutes faites et ne les aiment pas. Ils pourront insister, vous dire que vous parlez d’une qualité et vous demander, alors de leur donner un autre défaut. Par exemple, un « défaut-qualité » très souvent donné : « je suis trop perfectionniste ». Bien évidemment, vous pouvez justifier le défaut en prétextant que cela vous demande trop de temps de revoir votre travail et celui de vos collègues en permanence, mais au fond, vous savez très bien que le recruteur appréciera votre rigueur et votre souci du travail bien fait.
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Karen est Coach Emploi depuis plus de 10 ans. Diplômée de deux Masters 2 à l’Université Paris Dauphine, elle a occupé de nombreuses fonctions dans des secteurs variés comme la finance, la banque, la communication, le marketing,… Sa singularité est de ne pas être sortie du marché de l’emploi. Donc, comme vous, elle est amenée à passer des entretiens, à négocier mon salaire, à obtenir une évolution de carrière, et parfois même à subir de la discrimination !
Elle est heureuse de pouvoir redonner confiance aux personnes qui lui demandent de l’aide. Elle est convaincue par sa méthode : “Je sais que VOUS pouvez tous réussir vos entretiens avec un peu d’entrainement !” Retrouvez sa formule de coaching en entretien d’embauche.
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